Céramiques
Caroline MabilleJe suis certaine qu’il y a une sorte de vie dans toutes choses.
Comme pour chaque graine qui contient déjà en elle son futur possible, j’aime à penser que pour la terre c’est la même chose.
Au gré de ce qui vient, j’aime à croire que ça ne dépend pas que de moi, du coup « je laisse aller ».
Bien sur au départ, je détermine quand même une trajectoire, un chemin puisque évidemment je ne ferai pas un grand plat avec une petite portion de terre comme pour une tasse à expresso !
Mais j’aime cette idée, j’aime l’unique et son imperfection. Cette imperfection justement qui touche, qui équilibre, qui vibre, qui nous touche, qui vous touche.
Donc oui j’ai la prétention de croire que sous mes doigts, c’est la terre qui choisit son devenir.
Et ce pendant tout le processus de création.
Au tournage, pour la forme, au tournassage, pour son poids, sa finesse, sa fragilité ou sa force, à l’assemblage et à la découpe, pour son utilité, son appartenance, son originalité, au séchage pour montrer ses failles, à l’émaillage pour choisir son style, ses couleurs et finalement à la cuisson pour révéler son plein potentiel, sa douceur et sa finalité.
En définitif c’est bien plus qu’un objet.
C’est comme un doudou pendant l’enfance, on a beau en avoir tout plein, il n’y en aura qu’un qui vous touchera, qui deviendra LE doudou à trimballer partout.
Je vous souhaite de rencontrer cette tasse, ce bol,… cet objet qui vous accompagnera comme ce doudou magique et précieux, qui égaillera inconsciemment vos journées juste par sa présence.
Parce que OUI un objet aussi, ça vit !
Vous l’aurez compris, ici, que des pièces uniques, parfaites dans leur imperfection et authentiques.
![tasse Caroline Mabille tasse Caroline Mabille](https://www.211ruelongue.be/wp-content/uploads/2022/12/tasse-Caroline-Mabille.jpg)
![bol baguettes Caroline Mabille bol baguettes Caroline Mabille](https://www.211ruelongue.be/wp-content/uploads/2022/12/bol-baguettes-Caroline-Mabille.jpg)
![tasse 2 Caroline Mabille tasse Caroline Mabille](https://www.211ruelongue.be/wp-content/uploads/2022/12/tasse-2-Caroline-Mabille.jpg)
![grand plat Caroline Mabille grand plat Caroline Mabille](https://www.211ruelongue.be/wp-content/uploads/2022/12/grand-plat-Caroline-Mabille.jpg)
Concrètement, voici les différentes étapes par lesquelles la terre doit passer pour devenir cette pièce unique que vous tenez entre les mains.
Il y a d’abord le pétrissage.
Après avoir prélevé un morceau au pain de terre, il faut le travailler. La terre demande d’être homogénéisée et que les éventuelles bulles présentes dans celle-ci soit retirées.
En effet, au moment de la cuisson, les bulles d’air présentes pourraient faire exploser la pièce.
Ensuite, le tournage.
C’est à ce moment-là, que, sur le tour de potier, la magie opère et que la terre prend sa forme.
L’objet se dessine.
Après quoi, nous avons un premier temps de séchage.
En effet, les pièces doivent sécher jusqu’à ce que la terre ait la consistance du cuir.
Vient alors le temps du tournassage.
Cette étape permet d’enlever l’excès d’argile à la base des pots et de les affiner.
C’est également à ce moment que l’assemblage éventuel des pièces est effectuée ; comme ajouter une anse à une tasse ou encore assembler l’anse et le bec à une théière. On procède également aux découpes désirées comme par exemple les trous pour les bols à baguettes ou encore on applique aux pièces les déformations souhaitées.
Après on est repartit pour un deuxième temps de séchage.
La pièce qui maintenant à sa forme finale, doit complètement sécher avant de pouvoir être cuite.
En effet, une pièce encore humide risque aussi d’éclater à la cuisson.
Ce séchage doit se faire lentement, et en fonction des pièces et de leur épaisseur, cela durera entre plusieurs jours à plusieurs semaines.
Il est temps maintenant de passer à la première cuisson.
Les pièces vont être enfournées et cuites jusqu’à 950° (pour le grès). On appelle cette première cuisson, cuisson de biscuit ou de dégourdi. Elle dure environ 10 heures.
Elle permet d’avoir des pièces relativement solides et encore poreuses pour pouvoir y apposer l’émail.
C’est donc le moment de l’émaillage, étape cruciale qui va donner son aspect et sa couleur finale à la céramique.
L’émail est appliquée de différentes manières : au pistolet, au pinceau ou par trempage. Avec un rendu chaque fois différent.
Pour finir, l’étape finale, la deuxième cuisson.
Cette fois les pièces émaillées vont être cuites entre 1200 et 1300° en fonction de la terre. Cette cuisson permet de rendre celle-ci imperméable et permet à l’émail de fondre et d’ainsi protéger la terre cuite. Cette deuxième cuisson dure également environ une 10aine d’heures.
Toutes les pièces sont maintenant prêtes à être utilisées dans la vie quotidienne, avec du froid comme avec du chaud et même à passer au lave-vaisselle !!
![xmas time 211 rue longue xmas céramiques au 211 rue longue](https://www.211ruelongue.be/wp-content/uploads/2022/11/nouveau-stop-trottoir-xmas-web.jpg)
Je suis certaine qu’il y a une sorte de vie dans toutes choses.
Comme pour chaque graine qui contient déjà en elle son futur possible, j’aime à penser que pour la terre c’est la même chose.
Au gré de ce qui vient, j’aime à croire que ça ne dépend pas que de moi, du coup « je laisse aller ».
Bien sur au départ, je détermine quand même une trajectoire, un chemin puisque évidemment je ne ferai pas un grand plat avec une petite portion de terre comme pour une tasse à expresso !
Mais j’aime cette idée, j’aime l’unique et son imperfection. Cette imperfection justement qui touche, qui équilibre, qui vibre, qui nous touche, qui vous touche.
Donc oui j’ai la prétention de croire que sous mes doigts, c’est la terre qui choisit son devenir.
Et ce pendant tout le processus de création.
Au tournage, pour la forme, au tournassage, pour son poids, sa finesse, sa fragilité ou sa force, à l’assemblage et à la découpe, pour son utilité, son appartenance, son originalité, au séchage pour montrer ses failles, à l’émaillage pour choisir son style, ses couleurs et finalement à la cuisson pour révéler son plein potentiel, sa douceur et sa finalité.
En définitif c’est bien plus qu’un objet.
C’est comme un doudou pendant l’enfance, on a beau en avoir tout plein, il n’y en aura qu’un qui vous touchera, qui deviendra LE doudou à trimballer partout.
Je vous souhaite de rencontrer cette tasse, ce bol,… cet objet qui vous accompagnera comme ce doudou magique et précieux, qui égaillera inconsciemment vos journées juste par sa présence.
Parce que OUI un objet aussi, ça vit !
Vous l’aurez compris, ici, que des pièces uniques, parfaites dans leur imperfection et authentiques.
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Concrètement, voici les différentes étapes par lesquelles la terre doit passer pour devenir cette pièce unique que vous tenez entre les mains.
Il y a d’abord le pétrissage.
Après avoir prélevé un morceau au pain de terre, il faut le travailler. La terre demande d’être homogénéisée et que les éventuelles bulles présentes dans celle-ci soit retirées.
En effet, au moment de la cuisson, les bulles d’air présentes pourraient faire exploser la pièce.
Ensuite, le tournage.
C’est à ce moment-là, que, sur le tour de potier, la magie opère et que la terre prend sa forme.
L’objet se dessine.
Après quoi, nous avons un premier temps de séchage.
En effet, les pièces doivent sécher jusqu’à ce que la terre ait la consistance du cuir.
Vient alors le temps du tournassage.
Cette étape permet d’enlever l’excès d’argile à la base des pots et de les affiner.
C’est également à ce moment que l’assemblage éventuel des pièces est effectuée ; comme ajouter une anse à une tasse ou encore assembler l’anse et le bec à une théière. On procède également aux découpes désirées comme par exemple les trous pour les bols à baguettes ou encore on applique aux pièces les déformations souhaitées.
Après on est repartit pour un deuxième temps de séchage.
La pièce qui maintenant à sa forme finale, doit complètement sécher avant de pouvoir être cuite.
En effet, une pièce encore humide risque aussi d’éclater à la cuisson.
Ce séchage doit se faire lentement, et en fonction des pièces et de leur épaisseur, cela durera entre plusieurs jours à plusieurs semaines.
Il est temps maintenant de passer à la première cuisson.
Les pièces vont être enfournées et cuites jusqu’à 950° (pour le grès). On appelle cette première cuisson, cuisson de biscuit ou de dégourdi. Elle dure environ 10 heures.
Elle permet d’avoir des pièces relativement solides et encore poreuses pour pouvoir y apposer l’émail.
C’est donc le moment de l’émaillage, étape cruciale qui va donner son aspect et sa couleur finale à la céramique.
L’émail est appliquée de différentes manières : au pistolet, au pinceau ou par trempage. Avec un rendu chaque fois différent.
Pour finir, l’étape finale, la deuxième cuisson.
Cette fois les pièces émaillées vont être cuites entre 1200 et 1300° en fonction de la terre. Cette cuisson permet de rendre celle-ci imperméable et permet à l’émail de fondre et d’ainsi protéger la terre cuite. Cette deuxième cuisson dure également environ une 10aine d’heures.
Toutes les pièces sont maintenant prêtes à être utilisées dans la vie quotidienne, avec du froid comme avec du chaud et même à passer au lave-vaisselle !!